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J’ai trouvé des humains
Spectacle proposé lors de l’inauguration de la Vigne Philosophe (octobre 2001) écrit par Michel Vieujean. Ecoutons Baudelaire : « Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! » Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui…
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Le pressoir
La « Vigne Philosophe » fête son premier anniversaire…. Le Pressoir Farce philosophique de Michel Vieujean Création « La Vigne Philosophe », Wavreille, 26 octobre 2002. Prologue. Des humains entrent sur la scène, portant ou tirant chacun une valise de formes, de couleurs, de tailles diverses, deux, puis un, puis deux, puis…voyageurs de la vie, pressés, affairés, ils se hâtent, se croisent, se bousculent…musique assourdissante et discordante… Apparaît l’ Eveillé, le sage, simplement vêtu, « comme tout le monde ». L’Eveillé : – Stop ! Les voyageurs se figent là où ils sont. Je ne suis ni Panoramix, ni le Père Fourasse, ni Gandhi, ni un magicien, ni un gourou, ni un avatar du Bouddha, ni un…
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L’amour de soi à travers le miroir de l’autre
Texte interprété par Isabelle Baivier, comédienne. Miroir… comment me trouves-tu, ce soir ?,… Miroir, dis-moi si je suis toujours la plus belle ? Miroir, dis-moi,… Miroir, je t’en prie,…Miroir, je t’en supplie…Avant, quand j’étais petite, c’était l’enchantement, il répondait toujours à la méchante reine dans le film, et à moi aussi, parfois,… il était profond comme l’océan, comme tes yeux, comme la nuit, comme un tombeau, avec des reflets moirés. C’était mon confident, secret et magique. Maintenant, tous les miroirs se sont tus, ils ne reflètent plus que mes contours, fidèlement, froidement. C’est moi qui bouge, c’est moi qui souris, en me forçant, c’est moi qui ai envie de pleurer et qui…